dimanche 29 février 2004
{Fils.} - Marseille, la rue.
Dimanche 29 février 2004.
S'emmêler les fils?
Ce que j'ai pu trop écrire
Toutes ces toiles
Sans parler du reste et du pire...
samedi 28 février 2004
{Une cendre.} - Marseille Cours Julien: "La Siesta.".
Samedi 28 février 2004. (Un an plus tard)
Danser sur les tables
Les poignets frêles
Les coeurs qui battent.
vendredi 27 février 2004
{Ne pas perdre le sud.} - Marseille 6ème, Place Castellane.
Vendredi 27 février 2004. (Un an plus tard)
Ne pas
Perdre
Le Sud.
jeudi 26 février 2004
{Un banc.} - Marseille 6ème, Parc du 26ème Centenaire.
Jeudi 26 février 2004. (Un an plus tard)
Des bisous à travers la vitre sale où
L'enfant trace de ses doigts tristes
Son prénom maladroit c'est
Le déchirement des familles à ma
Gauche un soit-disant homme d'affaires
Derrière un homme parle à sa femme
Ma paupière tremble "Sois sage sois
Sage" l'enfant va pleurer le train
Part pour la surprise Paris est crade
Dans le miroir une jeune fille en noir
Allume mon regard et ma barbe
Paris se barre
Je suis coté couloir
Marseille arrive à moi le bar
Est voiture 4 y'a pas de quoi
Boire rien à oublier tout à
Garder bien vivant dans sa
Mémoire surtout ne rien oublier
Tout garder vivant dans ma
Mémoire en diagonale
Il dort déjà en face pas grand-chose
Trois heures qui me séparent c'est
La fin des vacances
Paris se barre
Une heure plus tard
Paris est partie
La contrôleuse est loin d'être
Jolie mais qui en aurait quelque-chose
A foutre tout comme cette histoire
Que je déroule alors que je n'ai envie
De parler que d'une seule chose:
Toi.
© Jeudi 26 février 2004.
{à émi.C.}
mercredi 25 février 2004
{Minutes.} - Paris XIVème, au téléphone.
Mercredi 25 février 2004. (Un an plus tard)
Longer la rue
Revenir devant elle
Te parler
Et sans en avoir l'air...
© Mercredi 17 mars 2004.
{à ém.C.}
mardi 24 février 2004
{Ligne violette.} - Paris underground.
Mardi 24 février 2004. (Un an plus tard)
21 stations de métro
Ligne 4 un soir
Une phrase sur ton bras
Ton image qui ne s'estompe pas
Ligne 4 un soir avec toi
Heu combien de stations déjà?
"Ligne violette."
© Jeudi 11 mars 2004.
lundi 23 février 2004
{Erection.} - Paris XIVème, bouche de métro Alésia.
Lundi 23 février 2004. (Un an plus tard)
J'entends dehors les chiens qui aboient
Le vent qui a remplacé la pluie
Elle dort
Juste à côté de moi elle dort
Je l'entends respirer comme je respirais près d'elle
A Venise
A Venise où il y avait tout à laisser
Jusqu'à cet amour anglais
Qui en silence a fui dérobée
Comme Ophélie qui ne s'est jamais noyée
On a parlé d'elles
Personne n'y croit ces prisons de papier
Où j'aime enfermer mes amours
Comme un mois d'août en été
Quand la foule noircit la mer à n'en plus voir les reflets
On a tout laissé à Venise
Marseille m'invite dans sa spirale glacée
Demain Paris m'offrira de ses baisers
Quelle détresse éperdument me perdra
Dans les nuits les plus tristes
Dans Paris et l'amour qui en a empli ma vie
Paris ta prison grise où n'entrent plus mes soleils
Je ne fais pas de bruit
Elle dort
Son corps tremble de froid
Je la couvre de mes lèvres chaudes
Comme elle me couvrait des siennes
A Venise
Dans les attentes non-attendues
Ma main joue avec ses cheveux blonds
Elle ne voit pas mon regard
Il est tard Marseille ne dort pas
Je tarde encore à emporter l'ombre
De l'autre côté du jour
Où le matin me portera
Son petit sourire d'enfant qu'elle n'offrira qu'à mes poignets
Elle dort
Elle n'entend pas mes murmures
Ces légers éclats de voix
Cette histoire que j'invente sans qu'il y ait une fin
Elle dort et je me glisse contre ses reins
Ma main sur son ventre et mon flot dans le sien
Trop longs sont les chagrins
De villes en vrilles
De soirs en matins
Quand la magie s'éparpille
Trop froides les autopsies trop long ce chagrin
Elle dort près de moi
Hier ce n'était pas toi
Demain une autre peut-être
Sanglotera dans mes bras
Je n'aurais que le silence de mes mains
Pour lui parler et apaiser le ciel
De ses amours encore pleines
Sans penser à toi sans même penser à toi
On a tout laissé à Venise
Elle dort près de moi
Dehors Marseille ne dort pas
Demain Paris ta prison grise
Où n'entrent plus mes soleils.
"Grise."
© Dimanche 22 février 2004.
dimanche 22 février 2004
{Cage à poules.} - Toulon-Nord.
Dimanche 22 février 2004. (Un an plus tard)
Les étoiles dorment encore dans nos bras
Flotte ce parfum qui aura bercé
Notre nuit presque blanche
Les nuages ont finalement passé les heures
Orages tempêtes cyclones nos doigts croisés
Les mêmes choix pour les mêmes joies
Il pleut toujours
Boue sable larmes un peu de toi
Tu dors encore
Ton corps brûlant sur le dos enluminée de beauté
Tu me noies tu me noies
Tu m’existes d’un cri tu chavires
Mes fleuves les plus impassibles
Et la dernière cigarette allumée à la bougie
Que l'on partage dans la folie des nuages
Les tempêtes dans les draps et nos bras qui se serrent
Trouble de nos lèvres-à-lèvres
De nos doigts-à-doigts
J’ai lancé mes papillons à l’éclat de tes yeux
L’éclat de ta voix les claquements de nos dents
Mes mains dansent de tes cuisses à tes cheveux
Mes mains sur ton ventre et mon souffle chaud
Dessinant les contours de ta féminité
Les larmes ont tissé tes phrases comme j’ai tissé les miennes
A tes cils
La nuit dort encore sous mes doigts ton corps
Je chuchote à ta peau la mer
Ses vagues endormies
Mes baisers plongent dans tes eaux tièdes
Tu es en moi je suis en toi
Je serai ton souffle et tu seras mon ange
Chaude ma main sur ton ventre
Aussi douce que tes mots.
"Ma main sur ton ventre."
© Dimanche 22 février 2004.
samedi 21 février 2004
{Echiquier.} - Hyères-les-Palmiers, avenue Gambetta: "Ile de Beauté".
Samedi 21 février 2004. (Un an plus tard)
Prémonitoire?
vendredi 20 février 2004
{Tout comme d'hab'.} - Hyères-les-Palmiers, avenue Gambetta: "Ile de Beauté".
Vendredi 20 février 2004. (Un an plus tard)
Tout comme d'hab'
Tout comme d'hab'
A force que tout soit tout comme d'hab'...
jeudi 19 février 2004
{One.} - Hyères-les-Palmiers, l'Almanarre.
Jeudi 19 février 2004. (Un an plus tard)
One love?
mercredi 18 février 2004
{Fin de forêt.} - Le Pradet, bois de Courbebaisse.
Mercredi 18 février 2004. (Un an plus tard)
La Terre n'est pas plus belle de nous avoir croisés
Qui a croisé qui qui croisera encore
Mes bras qui me fera croire qui fera abattre
Les cloisons qui me séparent encore de Toi
Mais c'est qui Toi?
La pluie a floué les yeux de combien d'amants
Combien d'amants combien de coeurs qui ne battront plus en choeur
Mais où sont les miroirs-jumeaux?
Combien de bulles combien de pigeons à
Venise cette ville grise
Cette ville grise
Combien de pigeons à Venise?
Combien de cailloux dans la mer
Combien de pierres dans mon estomac
Combien de ventres à arrondir
Combien de doigts qui ne font que courir
Combien de chaleurs qui ne me brûlent pas
Combien d'ombres à enfouir les soleils
Combien de jalousies inutilement vaines
Combien de pleurs de cils à décoller des yeux
Combien de fois pour les mêmes choix?
Combien d'amants à Venise
Combien d'amantes à venir
Combien de Venise à venir
Avant Toi?
Combien de princesses dans ces pays et combien dans ces villes
Avant Toi avant Toi ma Reine et après Toi
Combien de vomissures aux commissures
Combien de jambes qui croisent les miennes
Combien de seins qui se cognent combien de connes
Combien de langues combien de bouches qui descendent sur moi
Moi qui sais tant faire rimer et rire les couleurs
Combien de noirs combien de blancs à s'estouffaou
Avant les myriades colorées de tes baisers?
Combien de pays gris combien de villes grises
Combien de Venise à venir
Combien d'amours à Venise
Combien de temps mon Amour pour Venise
Avec Toi?
"Deux minutes en lisant..."
© Mercredi 18 février 2004.
mardi 17 février 2004
{23 novembre 1977.} - Carqueiranne, a casa.
Mardi 17 février 2004. (Un an plus tard)
Novembre?
lundi 16 février 2004
{Roxane Mesquida.} - Inside of me.
Lundi 16 février 2004. (Un an plus tard)
Le drame?
Il n'y a pas d'Ophélie dans les bras d'Orphée
Ne s'écoulent que le temps et ses minutes
Ne disparaissent que les disparitions.
La fée a oté ses ailes mais elle papillonne
Encore
Dans chacun des battements de
Ces cils maquillés aux souvenirs balbultiant.
Pour retrouver il faut avoir perdu
Pour s'entourer nos bras suffiront
Deux mains chaudes sur le ventre
Les diamants restent à jamais dans tes yeux.
"Une minute en lisant..."
© Lundi 16 février 2004.
dimanche 15 février 2004
{Solo.} - Presqu'île de Giens, la Madrague.
Dimanche 15 février 2004. (Un an plus tard)
Seul parmi tous les infinis de mer.
samedi 14 février 2004
{Valentine.} - La Valette-du-Var.
Samedi 14 février 2004. (Un an plus tard)
No Valentine.